Facilitation 101

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EN COURS DE TRADUCTION

Cette page a été créée pour fournir des conseils et des suggestions aux activistes concernant la facilitation de réunions et d'événements. Ce guide reflète plusieurs questions soulevées par la communauté HUB sur la facilitation. 

Les informations incluses proviennent de bases de données et de ressources existantes pour les organisateurs, ainsi que de conseils de penseurs du mouvement. Nous remercions tout particulièrement la conseillère du HUB Amara Possain, qui a réfléchi et partagé son expertise avec l'équipe HUB. Leurs connaissances sont partagées tout au long de cette page. Nous encourageons les personnes consultant cette page à partager leurs idées sur la manière dont cette page peut être développée et améliorée.
Ce guide comprend... des définitions de la bonne et de la mauvaise facilitation, des outils pour une bonne facilitation (en préparation, au début des réunions/événements, pour le débat d'idées et la clarification, et des suggestions pour accroître l'engagement des participants), des suggestions pour gérer la dynamique de groupe et quelques suggestions spécifiques pour la facilitation en ligne.

Que veut-on dire par « facilitation »? [1] [2]

Le rôle de la personne à la facilitation (animation) est d'amener les personnes participants à la rencontre ou l'événement à davantage de clarté. L'animation permet de faire avancer les choses et de créer une dynamique. Les personnes animatrices ramènent également les personnes participantes à l'objectif de l'événement ou de la réunion. Lorsque quelqu'un prend trop de place, la facilitation peut rappeler qu'il faut se ramener à l'objectif et à nos buts. -Amara Possain, HUB advisor

En d'autres termes, le rôle de la personne à la facilitation est de [3] [4]  :

Prendre la responsabilité d'aider le groupe à rester sur la bonne voie et à avancer dans l'ordre du jour dans le temps imparti..  

Suggérer des moyens de faire avancer le groupe, plutôt que de prendre des décisions ou d'élaborer des plans pour le groupe.  

Réguler le rythme des échanges.

Assurer le suivi des décisions et des étapes, en clarifiant le parcours du groupe, en clarifiant et en résumant les points..

Donner la priorité aux besoins et aux objectifs collectifs du groupe plutôt qu'aux individus qui le composent. 

Note: Une personne qui a des opinions bien arrêtées ou qui s'est beaucoup investie dans les décisions prises peut avoir du mal à faciliter les choses de manière efficace. Dans certaines situations, il peut être utile de faire appel à une facilitation externe..  


Qu'est-ce qui fait qu'une facilitation est insuffisante?

Les réflexions suivantes ont été soulevées par les membres des équipes du CAN-RAC et du HUB lors d'un atelier conjoint développé et animé par Amara Possain:


  • Pas d'ordre du jour, pas de direction, manque d'organisation
  • Répétition&nbsp ;
  • Manque d'élan&nbsp ;
  • Ne pas intervenir pour faire ressortir les points positifs (les groupes ont tendance à se concentrer sur les points négatifs)
  • Ne pas intervenir lorsque certaines personnes prennent trop de place
  • Ne pas connaître le public et ne pas savoir comment adapter la facilitation&nbsp ;
  • Ne pas intervenir pour remettre les gens sur la bonne voie, lorsque des personnes prennent l'espace en otage
  • Manque d'engagement et d'énergie, manque d'initiative
  • Ne pas être en mesure de passer outre certains points
  • Les gens utilisent les règles de la réunion et la connaissance du processus comme des armes.
  • Agressivité passive
  • Rôles peu clairs dans une structure non hiérarchique
  • Interruption mutuelle
  • Les personnes utilisent les règles de la réunion et la connaissance du processus comme arme
  • Mauvaises communications / incapacité à diagnostiquer où nous nous sommes écartés de la compréhension

Compétences clés en matière de facilitation [5]

  • Écoute active nous permet d'écouter réellement ce que disent les autres;
  • Questionner aide à clarifier ce que disent les autres ou aide à supporter les gens à explorer leurs besoins et à trouver de nouvelles possibilités;
  • Résumer permet de rappeler les points clés de la discussion et de vérifier que nous avons la même compréhension;
  • Synthétiser est la compétence qui nous permet de rassembler des points de vue et des idées différents afin de formuler une proposition qui convienne à tout le monde.


Une bonne facilitation doit se traduire par de bonnes réunions avec [6]  :

  • Des objectifs clairement définis et mutuellement compris.
  • un processus bien défini pour atteindre efficacement ces objectifs.
  • La reconnaissance du fait que les personnes participantes apportent leurs préoccupations et leurs émotions personnelles en plus de leur intérêt pour le sujet.
  • Favoriser un sentiment d'implication et de responsabilisation, en permettant aux personnes participantes de s'approprier les décisions et d'être en mesure de prendre les mesures nécessaires.

Outils pour une bonne facilitation

Les sections suivantes comprennent une compilation de suggestions provenant de Seeds for Change' [7] ', Amara Possain (Conseillère pour le Hub), Daniel Hunter (350.org directeur des formations) [8] , the Anarchist Library [9] , Berit Lakey (Training for Change) [10] , Change Agency [11] , Adrienne Maree Brown [12] and Rhizome [13] . Les suggestions formulées dans ces sections s'appliquent aux réunions et événements virtuels, en personne et hybrides.

Pour la préparation de réunions/événements

Stop and P-O-P [14]
  • Utiliser « ORP » pour concevoir l'ordre du jour.
  • Objectif: Pourquoi ? Pourquoi cette réunion/cette manifestation ? Quel en est l'objectif ?
  • Retombées: Que voulons-nous accomplir à l'issue de cette réunion/cette manifestation ?
  • Procédés: Quelles mesures prendrons-nous pour atteindre ces résultats et réaliser l'objectif ?
Collecter les besoins d'accessibilités
Calendrier
  • Élaborer un ordre du jour adaptable et spacieux afin que les personnes participantes puissent façonner les réunions/événements. La plupart des conversations nécessitent environ une heure et demie pour couvrir l'orientation autour du contenu, identifier les besoins et les prochaines étapes.
  • Dans l'idéal, indiquez une durée approximative lorsque vous expliquez le déroulement de la réunion ou de l'événement. Note : Tenez compte de la fluctuation du temps ; donnez une fourchette de temps pour aider les gens à se faire une idée du temps que vous passerez sur certaines choses, mais équilibrez aussi les moments où il faut consacrer plus ou moins de temps à certaines choses.
Voir à différents points et modes de participation
  • Commencez par quelque chose de facile pour créer une dynamique, puis passez à des éléments plus difficiles. Terminez par quelque chose de court et de facile pour donner de l'espoir pour la prochaine fois.
  • Inclure des structures/modes alternatifs afin qu'il y ait plusieurs façons de participer.
Exemple d'ordre du jour (pour les réunions)

-Bienvenue (honorer la terre, le lieu et les gens) 5-10 minutes

-Introduction 10-15 minutes

-Aperçu des objectifs, de l'agenda et des accords

-Le cadrage : Pourquoi nous, ici et maintenant ?

-Discussion brainstorm

-Idées récoltées

-Élaboration de sens

-Clôture par des remerciements réciproques et des remerciements pour la terre.

Circulation du feedback
  • Faites circuler l'ordre du jour pour obtenir des commentaires et des propositions de révision à l'avance. Cela permettra de réduire le temps consacré aux révisions pendant la réunion.
  • S'engager plutôt que parler
    • Si vous enseignez, essayez la formule 10-10-10. Enseignez pendant 10 minutes, pratiquez pendant 10 minutes et débriefez pendant 10 minutes.. 
    • Lors d'une réunion de groupe, la personnes à l'animation ne doit pas prendre la majorité du temps parole. Utilisez des messages d'engagement pour faciliter la discussion.

    Pour l'ouverture et le début de la réunion ou de l'événement

    Instaurer la confiance et préparer les personnes participantes
    • Pour les réunions en personne, désignez une personne chargée de l'accueil ou un « acceuil » pour les nouveaux arrivants, qui pourra indiquer aux gens où se trouvent les rafraîchissements, expliquer où se trouvent les toilettes et les sorties de secours, et mettre les retardataires au courant du déroulement de la réunion ou de l'événement.
    • Expliquez le calendrier, les sujets, les objectifs de la réunion/manifestation et le processus de prise de décision.

    Révision en groupe

    • Convenir avec le groupe des comportements acceptables/non acceptables (par exemple, éviter le jargon trop spécifique, poser des questions si l'on ne comprend pas, essayer de comprendre le point de vue de quelqu'un même si l'on n'est pas d'accord avec lui). Établir un consentement pour obliger les gens à respecter les accords de groupe (voir cet exemple d'Adrienne Maree Brown's Emergent strategy)
    • Examinez-les, apportez les modifications nécessaires, puis convenez d'organiser la réunion.
    • Soyez conscient de la durée de ce processus - il est préférable d'être ferme et d'aller de l'avant avec un plan plutôt que de passer la moitié du temps à discuter de ce dont il faut parler. 
    Engagez les gens tôt et souvent - donnez le ton dès les premières minutes
    • Commencer avec les noms, pronoms et question de départ (type « comment ça va?). Il s'agit d'une occasion d'entendre la voix de chacun sur un sujet qui n'est pas un sujet de travail.
    • En fonction du groupe et du temps disponible, vous pouvez partager des choses personnelles ou rester bref et fonctionnel. (Par exemple : « Je suis très fatigué, pouvons-nous faire une petite pause au milieu ? »)
    • Voici quelques exemples de questions de départ : quelle est la chanson qui vous représente ? Quel est l'objet qui vous entoure et qui parle de vous ? Quelle est la chose dont vous êtes fier(e) de la semaine dernière ? Quelle est la chose que les gens ne savent peut-être pas sur vous ? Qu'appréciez-vous chez un autre membre de l'équipe ?
    Essayez l'outil "circle up" (cercle vers le haut!)
    • Vous pouvez également essayer d'utiliser l'outil "circle up". Il permet aux participants de savoir qui est présent dans la salle. Il peut être utilisé pour les introductions, et pendant les discussions si vous souhaitez utiliser des tours de table.
    • En tant qu'animateur, vous pouvez noter chaque fois qu'une personne prend la parole, afin d'identifier les personnes qui occupent beaucoup d'espace par rapport à celles qui peuvent être spécifiquement appelées à partager leurs idées (en veillant à ce que les orateurs/personnalités moins dominants obtiennent un temps de parole).

    Pour la discussion et l'émergence d'idées

    Les aller-retour
    • Il est préférable de le réserver à des réunions plus restreintes. Chacun prend la parole à tour de rôle, sans commentaire de la part des autres. Cela permet de recueillir les opinions et les sentiments et de s'assurer que chacun a la possibilité de s'exprimer.

    Bocal à poissons
    • Le bocal à poissons est une forme particulière de discussion en petit groupe. Certains membres représentant des points de vue différents se réunissent au milieu de la pièce et forment un cercle pour discuter de la question. Tous les autres forment un cercle extérieur et écoutent.
    • À la fin de la discussion, l'ensemble du groupe se réunit à nouveau et évalue la discussion du bocal à poissons. 
    Écoute en binôme ou en petits groupes
    • Les personnes participantes peuvent explorer et formuler leurs propres pensées et sentiments sur une question sans être interrompues.
    • La personne auditrice accorde toute son attention à son partenaire.
    • Les personnes auditrices proposent un résumé à la fin, pour vérifier qu'ils ont compris. Au bout d'un certain temps, les paires échangent les rôles.
    • Une bonne alternative aux longs comptes-rendus à l'ensemble du groupe consiste à utiliser les comptes-rendus des galeries. Chaque petit groupe prépare un tableau ou une diapositive résumant sa discussion. Cela encourage les groupes à identifier les principales conclusions qui peuvent être clairement comprises par les personnes qui n'ont pas participé à la discussion. Tous les autres participants consultent la galerie/diapositive du tableau de papier à leur propre rythme.  ;
    Tempête d'idées
      • S'il y a plusieurs sujets à traiter, le groupe peut être divisé en petits groupes et passer d'un sujet à l'autre sur des tableaux de papier, sur les murs ou sur des diapositives. Les participants inscrivent leurs idées sur chaque tableau et complètent les autres. Ils disposent d'un temps imparti pour chaque question, qui diminue au fur et à mesure que les feuilles sont remplies.
    Empilage
    • Les personnes qui souhaitent s'exprimer peuvent faire signe aux personnes à la facilitation, qui ajoutera le nom de la personne à la liste des personnes souhaitant s'exprimer et les appellera dans l'ordre. Il peut s'agir, par exemple, de déposer un * dans le chat virtuel ou d'enregistrer les personnes qui lèvent la main en personne.
    • Si de nombreuses personnes souhaitent s'exprimer en même temps, il est utile de demander à tous celles et ceux qui souhaitent s'exprimer de lever la main. Demandez-leur de faire le décompte, puis faites-les parler dans l'ordre. À la fin de la pile, l'animateur peut demander une autre pile.
    Utiliser les notes autocollantes
    • Les notes autocollantes (virtuelles sur les diapositives ou en personne) peuvent être utilisées pour permettre aux participants de partager leurs idées.
    • Vous pouvez demander aux personnes participantes de laisser leur nom et/ou d'identifier des notes autocollantes spécifiques dont vous voulez discuter ensemble (plutôt que d'attendre que quelqu'un parle de ses idées).
    Journal de bord/réflexion individuelle
    • Il est utile de tenir un journal ou de réfléchir individuellement avant d'entamer la discussion, en particulier pour celles et ceux qui ont besoin de plus de temps pour réfléchir. Nous le recommandons tout particulièrement pour les décisions ou les questions importantes.
    Espace de stationnement
    • Lorsque quelque chose se produit qui n'est pas pertinent pour la discussion en cours, mettez-le en attente dans l'espace de stationnement (une grande feuille de papier sur le mur ou dans les notes) et abordez-le plus tard à un moment approprié. Cela vous permet de rester concentré tout en rassurant les personnes participantes sur le fait qu'elles seront entendues.

    Pour préciser/clarifier des détails

    Mainstream/marge
    • Dans tout groupe, il y a toujours au moins deux rôles qui s'exercent à un moment donné : un rôle principal et un rôle marginal.
    • Le courant dominant fait partie du groupe dont les intérêts sont reconnus. La marge ne fait pas partie de cet intérêt universalisé. Les marges sont des sous-groupes (ou sous-groupes) dont la voix n'est pas reconnue par le groupe.
    • Cette dynamique peut être aussi simple que, par exemple, celles et ceux qui parlent fort (le courant principal) et celles et ceux qui ont tendance à se taire (les marges). Nous passons souvent d'un rôle à l'autre.
    • Le courant principal offre des points communs, et les marges offrent la possibilité de développer de nouveaux comportements, de nouvelles idées et de nouvelles compréhensions.
    • En étant conscient des courants dominants et des marges dans un groupe, la personne à l'animation peut soutenir de manière proactive les marges en créant un espace pour qu'elles puissent faire entendre leur voix et apporter de nouvelles idées au groupe.
    • Par exemple, une animation peut décrire ce qui semble être l'argument principal dans la salle, puis inviter d'autres perspectives à se manifester pour apporter d'autres idées ou points de vue.
    • La facilitation peut également demander à trois personnes de s'exprimer en faveur de la proposition et à trois autres de s'exprimer contre, afin de susciter de nouvelles idées et d'analyser tous les problèmes potentiels liés à un point.
    Maximiser/Minimiser
    • Les questions qui visent à tirer parti d'un point de vue spécifique.
    • Par exemple, une question de maximisation pourrait ressembler à : "Comment, d'après votre expérience, maximisez-vous la valeur d'un message sur les médias sociaux ? Par exemple, lorsque vous voyez un message sur une manifestation à venir, qu'est-ce qui maximise les chances que vous assistiez à l'événement ?
    • Une question de minimisation pourrait ressembler à : "Qu'est-ce qui minimiserait vos chances (ou celles de notre public cible) d'assister à notre événement ?
    Synthétiser
    • Des synthèses régulières permettent de s'assurer que tout le monde a la même compréhension de la situation. Cela permet également à la discussion de se développer et de rester concentrée.
    • Il est parfois utile d'utiliser les mots prononcés par les personnes participantes. Les résumés peuvent aider à rythmer une discussion et fournir un moment de réflexion sur la vue d'ensemble des discussions. Ils sont également utiles lorsque vous cherchez à finaliser un plan d'action ou une prochaine étape !

    Pour plus d'informations sur les outils à la facilitation, consultez les pages suivantes:

    Pour le feedback

    Évaluation de l'enthousiasme
    • Un moyen rapide et non verbal d'évaluer les différents niveaux d'enthousiasme à l'égard d'un sujet.
    • Par exemple, "Quel est votre degré d'enthousiasme pour cette idée ? Si vous la trouvez fantastique, levez la main. Si vous la trouvez moyenne, tenez vos mains au milieu. Les mains basses signifient que vous n'êtes pas du tout enthousiaste".
    • Cette méthode présente l'avantage d'obtenir rapidement l'avis de toutes les personnes présentes dans la salle, y compris celles qui ne s'expriment pas souvent. Une prise de température n'est pas la même chose qu'un vote à la majorité. Par exemple, même si une seule personne a vraiment besoin d'une pause, c'est peut-être le bon moment pour s'arrêter !
    Points de priorité
    • Cela permet de réduire une longue liste d'options à quelque chose de plus gérable.
    • Chaque membre du groupe dispose du même nombre de "points", par exemple cinq (il peut s'agir simplement de points qu'ils dessinent avec leur propre stylo ou qu'ils font glisser sur l'écran). Ils peuvent "répartir" ces points entre leurs cinq options prioritaires ou choisir une pondération différente (par exemple, trois points pour une idée qui leur tient à cœur, puis un point pour chacune des deux options suivantes).
    Pour et contre ou plus/moins/intéressant
    • L'énumération des avantages et des inconvénients de différentes idées peut être un bon moyen d'explorer différents points de vue sans que les gens ne le prennent trop à cœur.
    • Cela peut également être le point de départ d'une exploration plus approfondie de ce que les gens veulent vraiment réaliser et éviter. Certaines personnes auront du mal à s'engager dans une question abstraite telle que "Quels sont vos besoins essentiels ?". En énumérant les raisons pour lesquelles elles aiment ou n'aiment pas certaines idées, elles peuvent remarquer et expliquer ce qu'elles veulent et ce qu'elles ne veulent pas.
    Outil du spectre
    • Utilisez l'outil du spectre pour vous aider à évaluer où en sont les gens. Si vous êtes virtuel, vous pouvez aussi le faire de manière anonyme en utilisant des chiffres au lieu de noms.
    • Les personnes s'alignent en fonction de l'endroit où elles se positionneraient par rapport à deux opinions opposées pour répondre à une question. Par exemple, demander aux gens de se placer à une extrémité de la ligne s'ils pensent qu'une stratégie de campagne écrite et détaillée est indispensable à l'impact de la campagne, et à l'autre extrémité s'ils pensent que d'autres facteurs sont plus influents (les relations du groupe, l'énergie, etc.).
    Sketches, mimes et tableaux
    • Une saynète consiste à jouer rapidement un récit. Les sketches peuvent être l'occasion d'utiliser l'humour pour soulager la tension.
    • Un mime est similaire à un sketch, sauf que les mots ne sont pas prononcés et que le message est transmis par le mouvement.
    • Les statues ou tableaux sont similaires, sauf que les acteurs ne bougent pas ; le message est transmis par les poses des acteurs.
    • Ces outils sont particulièrement utiles pour les apprenants kinesthésiques et pour ceux qui ont des difficultés à verbaliser leurs pensées/sentiments.
    • Cette méthode peut s'avérer utile, par exemple, pour faire semblant d'exécuter une stratégie proposée. Certaines personnes pourraient jouer le rôle de personnes passant à côté de l'action, une autre pourrait jouer le rôle de l'agent de sécurité, tandis que d'autres agiraient en tant que membres du groupe effectuant l'action.
    Rose, épine et bourgeon
    • Invitez les participants à parler d'une rose (ce qu'ils retiennent de positif), d'un bourgeon (ce qu'ils souhaitent davantage) et d'une épine (défi/opportunité de croissance) concernant la manière dont ils ont ressenti votre animation ou un événement/une réunion.

    Pour finir les rencontres/événements

    • Assurez-vous de terminer à temps ou d'obtenir l'accord de tous et toutes pour continuer.
    • Assurez-vous que quelqu'un fera circuler le procès-verbal, les notes ou les diapositives dans les prochains jours.
    • Assurez-vous que l'heure et le lieu de la prochaine réunion ont été fixés, ou faites part des événements à venir !
    • Proposez un moyen d'évaluer et de fournir un retour d'information sur la réunion ou l'événement.
    • Il peut être intéressant de faire suivre la réunion d'une activité sociale informelle !

    Energizers to increase engagement throughout

    Energizers provide a break/rest and can help increase engagement when included between the beginning to the end of a meeting/event [15]

    Sam Went to Venus

    • Have the group stand in a large circle.
    • Explain the first person will say: “Did you hear?” The second person (the person to their right) says: “What?” First person: “Sam went to Venus.” Second: “Really how?” First person: “She went to Venus like this!” – and the first person proceeds to make some repetitive motion.
    • Everyone in the circle repeats the motion (and continues repeating the motion). Then, the person to the left of the first person repeats that same series: “Did you hear?/What?/Sam went to Venus./Really, how?/She went to Venus like this” and makes his/her own motion (which the whole groups repeats).
    • The process continues around the entire circle until ending when everyone has done it. (In large groups, this can be done in several separate groups simultaneously.)

    Something True About Yourself (from Gerald Gomani, Zimbabwe)

    • Have each participant write down something true about themselves (anything), without their names, on a piece of paper. Then, have them wad it up. Then, throw snowballs at each other! After a few minutes of play, have the group read the snowballs.

    Strategy Stretch (from Erika Thorne, USA)

    • A simple stretching activity, but laced with activist principles. Start by having people get some space from each other.
    • Each stage involves a new direction to physically have people stretch their bodies. “Stretch upwards towards your vision / [while bending halfway at the waist] stretch your arms out towards your allies and colleagues / [while bending down at the waist] stretch down towards the grassroots, the source of your nourishment / [bending backwards] and bend backwards towards your ancestors, those people who support you from behind.”

    Why… Because… (from Gerald Gomani, Zimbabwe)

    • Have people on one half of the group write down a Why question (“Why is the grass green? Why is there suffering?” etc.). Have the other half write down a Because answer (“Because I said so. Because it can float.” etc.).
    • Give no indication for the purpose or what types of why questions or because answers people should write. Then – and this can be a hilarious exercise – go around the room and have the Why’s ask a question and get their answer from the Because’s.


    Managing group dynamics

    From Amara Possain:

    Assign observers to support

    -What was the general atmosphere in which the group worked? relaxed? tense?

    -How were the decisions made?

    -If there was any conflict, how was it handled?

    -Did everybody participate? Were there procedures that encouraged participation?

    -How well did the group members listen to each other?

    -Were there recognized leaders within the group?

    -How did the group interact with this facilitator?

    • "When you as process observer (whether appointed or not) are paying specific attention to patterns of participation, an easy device would be to keep score on papers. In a small group a mark can be made next to a person’s name every time they speak. If you are looking for differences in participation patterns between categories of people, such as around gender, race and ethnicity, new members-old member, etc, keeping track of number of contributions in each category is enough." -Berit Lakey, Training for Change
    • Other roles that help facilitate smoothly include a time keeper and note taker.
    Specific practices
    • Make the agenda visible to participants at all times. Refer to it and the time markings when possible.
    • Break things up and take breaks, especially in longer meetings/events with many big and/or difficult items. Take a break or try an energizer if people are speaking out of turn, if tensions are too high, and offer a break every 45 minutes.
    • Break up who is speaking - arrange for others to present whenever possible.
    • If the facilitator wants to become involved in the discussion or has strong feelings about a particular agenda item, the facilitator can step out of the role and participate in the discussion, allowing another member to facilitate during that time. 
    • Probe and test for agreement when decisions need to be made - be suspicious when agreements are reached too easily. Test to make sure that people really do agree on essential points (using the above feedback tools). Try something like 'there's a lot of great knowledge in the room. Is there anything we're missing, anything we haven't considered?"
    • Notice and celebrate when we do get agreement — even small ones!
    • Look for minor points of agreement and state them. This helps build the group's morale.
    • When a questions arises, especially one you can't answer, it can be thrown back to the group for answers or comments. E.g.”That’s an interesting question/comment, what does anyone else think?” This can encourage the group to take ownership and responsibility. E.g. “I’m unsure about what we should do next. We’ve heard…and also… What suggestions are there of next steps?”. 
    • "Know when to say yes and when to say no. Yes to those things that deepen the gathering- cultural grounding, local welcome, clarifying questions." "Yes to singing, bio breaks (bathroom, fresh air, snacks, self care), ending early (when the group has run out of energy for the day)." "No to judgment, delays, circular conversations, and people who are rejecting the process while offering no alternatives."

    Handling specific situations

    • All depends on the facilitator’s ability to interpret the situation and ability to intervene accordingly, the participant, and the group - but it’s helpful to keep tools in your back pocket and to practice. 
      • You have to assess what's going on. Are they a jerk? Are they feeling unheard? 
      • Shift the format/structure first. Break things up in pairs or try something else. Help get a sense for what's going on.
      • Sometimes need to intervene directly with the person, sometimes need to include the whole group.
      • Jokes and affirmation can help depending on the situation. 
      • Ask for others input if a conversation is being carried out by 2 people only.
    • Some approaches: shift format/structure, energizer, break, 1:1, remove them, make the group a part of it, humour, affirmation, the list goes on.
    • When a group is in conflict, consider applying the conflict mapping tool found on the following page: Navigating in-group conflicts

    Specific suggestions for online facilitation [16] [17] [18]  

    Engagement tools

    • Use tools such as the circle up, spectrum, sticky notes (mentioned above) on a shared slide deck to facilitate engagement and ideas sharing.
    • If you're not using slides, have a document which the group can all edit.
    • Example slides template from Training for Change

    Use the chat box

    • Use it to your advantage to increase engagement. You can say something like "type in the chat box one word representing how you are feeling right now,” or “type ‘done’ in the chat box when you have finished journaling.”
    • Also, for those who can't interact with the slides, you can ask them to share thoughts in the chat.
    • To replace raising hands and keep track of who’s talking next, keep “stack” by using these symbols in the chat:
      • in the chat to make a point
      • in the chat to make a direct response to what someone has just said (jumps to head of queue - use this sparingly!)
      • ++ for agreement (or, do jazz hands

    Reactions and prompts to read/engage the group

    • For example, ask for thumbs up/thumbs down on a decision, ask people to show you something on the camera, or do a short stretching routine together
    Breakout rooms
    • How effective these are may depend on the size of the group, whether folks would rather discuss everything in person, or break off for more in-depth discussion.
    Encourage (but don't require) cameras on
    • Turning cameras on can create greater feelings of engagement with the group.
    • Do not require people do this, however, as some folks may have things going on in their background that are our of their control, or be more able to engage with their camera off.
    Set roles for the meeting/event
    • Facilitator: Designs and Facilitates Meeting
    • Note Taker:  Takes action notes/takeaways and emails them to everyone right after meeting
    • Technical Support: Helps with technical troubleshooting
    • Bridge Moderator: Someone who can facilitate the chat/those calling in
    • Time Keeper: Keeps time
    Tips for using zoom
    • If registration is required (increases meeting security), send a meeting reminder by resending the confirmation email to registrants. (You will need to do this manually).
    • Enable a "waiting room" so you can screen participants as they join to make sure you know who is accessing your meeting space. This means the host will have to grant permission to participants joining
    Provide a 5-10 minute break mid-meeting
    • Make this mandatory (otherwise people who want a break will not speak up!) Encourage stretching, getting water etc.
    • You can also stay during the break/provide an activity for people who don't want to leave, such as a guided stretch, meditation etc.
    Turn on closed captions
    • This is a standard way of increasing accessibility for participants.

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    DARCI decision making framework

    Modified consensus decision making 101




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