« Apprentissages du mouvement Ekoni Aci » : différence entre les versions

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===Sur la tactique du blocage===
« Les blocus forestier, c'est une des seules armes qu'on a présentement pour faire valoir les revendications territoriales. »
« Si on accepte de lever les blocus, on enlève la pression, pis c'est là qu'on donne toute la marge de manoeuvre aux gouvernements, au Ministère et aux compagnies ».


= Sources et ressources =
= Sources et ressources =

Version du 11 octobre 2023 à 19:47

Ekoni Aci, signifiant « c'est assez », est un mouvement pour la protection du territoire en faveur d'un moratoire sur les coupes forestières.


Il rassembles des personnes défenseuses du territoire s'opposant notamment aux activités de la scierie St-Michel et Rémabec, la plus grande entreprise forestière au Québec. Le mouvement utilise les tactiques suivantes :  la sensibilisation communautaire et les blocus forestiers.



Origine

Ce mouvement est né d'un désir de membres de la nation Nehirowisiw* de protéger le territoire, la culture et enfin la langue.

Survie

« C'est une question de survie. On a regardé nos petits-enfants [...] et notre territoire pis on a vu qu'il était tellement maganné... » '

Générations futures
« Il [Robert Echaquan] a essayé d'emmener ses petits enfants dans le bois et il s'est fait dire "C'est ça le bois? Un terrain buché?" [...] Les jeunes lui on dit "nous autres c'est quoi qui va nous rester?" » [1]


Nehirowisiw* est le nom traditionnel de la nation communément appelée "Atikamekw" par les allochtones.

Portrait de lutte

Contexte territorial

Pratiques forestières courantes

« Sur le Nitaskinan (territoire atikamekw non-cédé), ce sont des kilomètres et des kilomètres de nouveaux chemins forestiers qui sont créés chaque année par les grandes compagnies forestières qui exploitent la ressource. Lors d'une semaine typique, les machines sont actives 24h sur 24, de 3AM le lundi à 12PM le vendredi. Durant son quart de travail de 10 heures, une abatteuse peut abattre trois hectares de forêt.  »   [2]


  • Encadrement réglementaire (insuffisant) non-respecté

« Des règlementations gouvernementales encadrent les activités forestières, mais les chefs héréditaires affirment qu'elles ne sont pas respectées et pas assez strictes. » [3]


  • Exploitation bâclée (au niveau des troncs, résidus et souches)

« L'exploitation actuelle n'est pas propre, elle est un désastre pour le territoire, la végétation et les animaux qui y vivent, notamment parce que les troncs non utilisés, les résidus de coupe et les souches ne sont pas ramassés. »   [4]


  • Non-respect des ententes avec les communautés locales







[ ]


Impact sur les communautés

Tactiques

Le mouvement a commencé par une sensibilisation terrain de la communauté sur le désir d'avoir un moratoire sur la coupe. Puis, il a procédé à la fermeture du chemin empruntés par les camions. Le blocage a tenu 45 minutes. Les personnes se sont faites chicaner. Six mois plus tard, on parlait plus du moratoire...Alors qu'un terrain qui ne devait pas être coupé l'a été. Un blocus plus officiel a alors été érigé.

Stratégies gouvernementale

Stratégie des compagnies

Réflexions


Sur la tactique du blocage

« Les blocus forestier, c'est une des seules armes qu'on a présentement pour faire valoir les revendications territoriales. »

« Si on accepte de lever les blocus, on enlève la pression, pis c'est là qu'on donne toute la marge de manoeuvre aux gouvernements, au Ministère et aux compagnies ».

Sources et ressources

Page Facebook - Association des gardiens du territoire Nehirowisiw Aski

Mouvement Ekoni Aci : Protection du Nitaskinan - Podcast de l'Écothèque

[L'Étoile du Nord]

[Comité solidarité allochtones-autochtones de la CEVES Tiohtià:ke]

  1. https://open.spotify.com/episode/5MbvwyNwpgh9x18svrnGPy
  2. Comité solidarité allochtones-autochtones de la CEVES d'après des conversations avec des personnes gardiennes du territoire
  3. Comité solidarité allochtones-autochtones de la CEVES d'après des conversations avec des personnes gardiennes du territoire
  4. Comité solidarité allochtones-autochtones de la CEVES d'après des conversations avec des personnes gardiennes du territoire