« Santé mentale des personnes militantes » : différence entre les versions

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:[https://www.instagram.com/p/Cpx9sYLN5Rq/?utm_source=ig_web_copy_link Chapitre 1]
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=Prise en charge collective=
= Prise en charge collective =


==Soin communautaire==
Les systèmes d'oppression crée des grandes épreuves à traverser pour chaque personne. Si on individualise la prise en charge, on laisse tomber les personnes les plus précaires. <br>
==Culture regénératrice==


« Prioriser le soin est un refus de s'abandonner soi et les autres autour de nous ». Face à la crise climatique et aux nombreuses crises sociales auxquelles l'on fait face, on peut se soutenir collectivement par le soin communautaire et une culture regénératrice.<br>
== Soin communautaire ==
== Culture regénératrice ==


=Autres ressources et soutien externe=
=Autres ressources et soutien externe=

Version du 16 mai 2023 à 16:24

Cette page a été créée suite à une question reçue par une personne de la communauté du HUB, soit « Comment prendre soin de soi en tant que personnes militantes, quand les ressources et le soutien disponible renforcent les systèmes qu'on souhaite défaire? ».


Santé mentale dans la société capitaliste

Dans notre société capitaliste, la santé mentale est présentée comme une affaire individuelle, qui appartient qu’à soi-même et sur laquelle c’est à nous de travailler.

Quelques termes plus académiques ratachés à cette question : néomédicalisation,

Responsabilisation individuelle de la santé mentale présentée par les institutions gouvernementales



Or, nous vivons en interdépendance avec les personnes et les situations qui nous entourent. La santé mentale individuelle est affectée par les oppressions qu’une personne vit, les difficultés dans son entourage, les enjeux sociaux auxquels elles fait face, …


Santé mentale face à la crise climatique

« Pourquoi aller en psychologie si la personne que je vois ne comprend pas ce que je vis et ne cherche pas elle aussi à démanteler le système en place? »

« J’ai l’impression que d’aller voir une personne thérapeute va juste me fâcher encore plus, je n’ai pas envie de l’éduquer sur les systèmes d’oppression et la gravité de la crise…»


Face à la crise climatique et aux crises sociales qu'elle nourrit, nous vivons des réactions émotionnelles qui sont nourries par

  • les narratifs dominants sur la crise climatique
  • les narratifs dominants sur l'écoanxiété 
  • l'individualisation de cette épreuve collective (les réactions émotionnelles liées à la crise climatique et aux crises qu'elle exacerbe)


Si vous souhaitez mieux comprendre ou lire sur ce que vous sentez,  @environmentalist.affirmations a vulgarisé le contenu du livre A Field Guide to Climate Anxiety de Sarah Jaquette Ray et son premier chapitre en traite.


Chapitre 1

Prise en charge collective

Les systèmes d'oppression crée des grandes épreuves à traverser pour chaque personne. Si on individualise la prise en charge, on laisse tomber les personnes les plus précaires.


« Prioriser le soin est un refus de s'abandonner soi et les autres autour de nous ». Face à la crise climatique et aux nombreuses crises sociales auxquelles l'on fait face, on peut se soutenir collectivement par le soin communautaire et une culture regénératrice.

Soin communautaire

Culture regénératrice

Autres ressources et soutien externe