Désinvestissement

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Le désinvestissement, en termes simples, est l’opposé de l’investissement: cela signifie de retirer intentionnellement des investissements d’une entreprise, d’un secteur ou d’un secteur particulier. Dans le contexte universitaire, cela signifie vendre les actions, obligations et autres formes de fonds investis par l’université dans un secteur particulier et renoncer aux investissements futurs dans ce secteur. - Divest Canada Coalition[1] , adapté par Michelle Xie (traduction libre)[2]


Le désinvestissement, en tant que stratégie de campagne, vise à « exercer une pression économique sur une industrie ou un État qui profite de l'injustice et de la destruction. L'idée est que la vente d'actions, l'annulation de contrats, etc. effraie les investisseurs potentiels et crée une pression économique suffisante pour obliger la cible à se conformer à vos exigences. Une campagne de désinvestissement contribue à isoler politiquement la cible et à limiter sa capacité à agir en toute impunité. »-Beautiful Trouble [3]

Exemples de campagnes de désinvestissement

Pression du gouvernement

  • Le désinvestissement est devenu une stratégie populaire dans les années 1980, lorsqu'il a été utilisé pour faire pression sur le gouvernement d'Afrique du Sud afin qu'il abolisse sa politique raciste et son crime d'apartheid. [4]

Banks divestment

  • Le mouvement de désinvestissement des banques demande aux grandes banques canadiennes de désinvestir leurs portefeuilles d'investissement des combustibles fossiles. [5]
Pension divestment
  • Le mouvement de désinvestissement des pensions demande aux régimes de retraite, tels que le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario, de désinvestir leurs portefeuilles d'investissement des combustibles fossiles. [6]
University divestment 
  • Le mouvement de désinvestissement étudiant demande aux universités de désinvestir leurs portefeuilles d'investissement des combustibles fossiles. [7]
Palestine solidarity
  • Les universités américaines ont voté en faveur d'un désinvestissement des fonds des entreprises qui soutiennent l'occupation et la colonisation de la Palestine par Israël. [8]


Les campagnes de désinvestissement fonctionnent-elles ?

Les universités canadiennes qui se sont engagées à un désinvestissement total ou partiel comprennent l’Université Laval, l’Université Concordia, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de Guelph et l’Université du Québec à Montréal. Plus de 1000 institutions, dont New York et l’Irlande, ont désinvesti 14 milliards de dollars de l’industrie des combustibles fossiles.


Si une entreprise retire son financement, une autre ne va-t-elle pas prendre sa place ?

  • Si le mouvement de désinvestissement ne peut pas résoudre à lui seul la crise climatique, le désinvestissement fait partie de l'écosystème plus large de l'action climatique. Le désinvestissement est considéré comme une étape essentielle pour faire évoluer la façon dont nous gérons notre société, des principes d'extraction aux principes de génération.
  • Le désinvestissement vise le consentement social à l'exploitation de l'industrie des combustibles fossiles, c'est-à-dire le niveau d'approbation permanente qu'une communauté accorde à cette industrie. [9]
  • Le soutien financier est un pilier clé donnant du pouvoir à l'industrie des combustibles fossiles. La perte d'un partenariat a un impact sur leurs piliers de soutien en stigmatisant l'industrie des combustibles fossiles. Cela favorise la transition d'une économie basée sur les combustibles fossiles vers une économie alimentée par des énergies renouvelables durables.






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