Racisme environnemental

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Le racisme environnemental, terme inventé par Benjamin Chavis décrit « les politiques et les pratiques qui ciblent les communautés racialisées comme lieux d'installation de déchets toxiques et de présence menaçante de poisons et de polluants ; l'exclusion historique des personnes racialisées du leadership au sein du mouvement environnemental » - Benjamin Chavis (Traduction libre), adapté par Michelle Xie [1]


Exemples de racisme environnemental au soi-disant Canada [2]  : 

Grassy Narrows (Asubpeeschoseewagong Netum Anishinabek)

  • Durant huit ans, Dryden Chemicals Ltd. a déversé du mercure dans le réseau hydrographique English-Wabigoon, qui se jette dans Grassy Narrows. Le mercure a empoisonné les poissons de la rivière, une source alimentaire et économique essentielle pour la communauté.
  • Le gouvernement provincial de l'Ontario a conseillé à la communauté de cesser de manger du poisson et a fermé sa pêcherie commerciale. Dans l'année qui a suivi la fermeture de la pêche, le taux de chômage de Grassy Narrows est passé de 5 à 95 %.
  • Bien que Dryden Chemicals Ltd. ait fermé ses portes, les effets de la contamination au mercure sur la santé persistent chez les membres de la communauté.

La première nation Aamijiwnaang

  • Chemical Valley est le plus gros complexe pétrochimique au Canada. Plus de 60 installations pétrochimiques se trouvent dans un rayon de 25 km.
  • Des taux élevés de cancer, de maladies respiratoires et de problèmes de santé reproductive ont été associés au fait de vivre à proximité de ces installations.
  • Les membres de la communauté dépendaient des poissons de la rivière Sainte-Claire qui traverse la vallée de la chimie. La rivière a connu des centaines de déversements qui ont contribué à déverser environ 10 tonnes de polluants dans la rivière St.

Africville

  • En 1965, la ville de Halifax a pris des mesures qui ont entraîné la confiscation de biens et le déplacement de membres de la communauté d'Africville. La zone est devenue le lieu de risques environnementaux et sociaux.
  • Les dangers comprenaient « une usine d'engrais, un abattoir, une usine de goudron, une usine de broyage de pierres et de charbon, une usine de coton, une prison, trois réseaux de voies ferrées et une décharge à ciel ouvert ». - Ingrid Waldron [3]
  • « Les personnes descendantes d'Africville ont riposté. Plus récemment, en novembre 2016, jusqu'à 300 anciennes personnes résidentes et leurs progéniture se sont jointes à une requête déposée auprès de la Cour suprême de Nouvelle-Écosse. La demande concernait un recours collectif contre Halifax pour la perte de leurs terres. En 2018, un juge a rejeté la demande. Le juge a statué que le demandeur n'avait pas "satisfait aux exigences" pour certifier le recours collectif, ce qui a empêché l'affaire d'aller de l'avant. »  - Ingrid Waldron [4]



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