Anti-oppression
«Pratiquer [un] travail d'anti-oppression [...], ce n'est pas seulement se confronter à des exemples individuels de sectarisme ou à des exemples sociétaux, c'est aussi se confronter à nous-mêmes et à nos propres rôles de pouvoir et d'oppression dans nos communautés et dans le contexte général » [1] . L'anti-oppression comprend la déconstruction des idées oppresives de la culture dominante qu'on a internalisées (sexisme, racisme, capacitisme, classisme, etc.).
De par les oppressions perpétuées par ces groupes (consciemment ou non), toutes les personnes ayant côtoyé des groupes dominants ont des biais racistes, coloniaux, sexistes, ...
Pourquoi est-ce que le travail anti-oppressif est aussi critique?
Notre socialisation se fait dans des cultures fondées sur des couches d'oppression. Nous perpétuons ce dans quoi on nous socialise, à moins que des efforts actifs ne soient déployés pour apprendre et contrer les comportements, les situations et les idées néfastes qui étaient présents lorsque nous naissons dans ce monde. Nos actions oppressives nous divisent, diminuent de larges groupes de personnes et inhibent notre capacité à organiser des mouvements de grande envergure qui peuvent gagner.
Exemples d'anti-oppression
Aucun atelier ne permettra de désapprendre notre socialisation au sein d'une culture fondée sur de multiples formes d'oppression. Le travail anti-oppressif est constant ; il n'a pas de fin et doit être un effort continu.
Les exemples mentionnés ici ne sont en aucun cas exhaustifs. Voir notre page de définitions de l'intersectionnalité et de l'oppression pour d'autres exemples de facteurs d'identification où les personnes peuvent être confrontées à des systèmes d'oppression.
Anti-capacitisme |
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Anti-racisme |
Voir antiracisme. |
Anti-colonialisme |
Voir anti-colonialisme. |
Anti-homophobie |
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- ↑ Stephanie Jeremie, La Forge