Décolonialisme

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Certain.e.s utilisent les mots « décolonisation » ou « décolonialité » pour se référer à la décolonisation (formelle) juridique et politique du 19e et 20e siècle (via l'indépendance d'une ancienne colonie par exemple).

La décolonisation serait donc un affranchissement de l’emprise des colons par les peuples historiquement colonisés. On peut la voir sous un angle formel (selon les écrits, procédures, etc.) ou réel (dans les faits). La décolonisation, même formelle, à l'égard des peuples autochtones n'a jamais eu lieu.

Le décolonialisme, dans lequel les études décoloniales sont comprises, peut se comprendre comme une « pensée critique qui dénonce l’hégémonie politique et culturelle de l’Occident » et qui cherche à y remédier.

Le décolonialisme procède par :

  • Une éducation décoloniale servant à prendre conscience de notre colonialisme collectivement intériorisé (bagage colonial)

« L'intellectuel qui a suivi le colonialisme sur le plan de l'universel abstrait va se battre pour que colon et colonisé puissent vivre en paix dans un monde nouveau [...] Le colonialisme s'est infiltré en lui avec tous ses modes de pensée [...]. Le contexte colonial se caractérise par la dichotomie qu'il inflige au monde. La décolonisation unifie ce monde en lui enlevant par une décision radicale son hétérogénéité, en l'unifiant sur la base de la nation, quelquefois de la race [...] Le minimum exigé étant que les derniers deviennent les premiers ».

  • Une écoute des groupes colonisés
  • Une prise d'action basée sur la volonté des groupes colonisés

D'après des perspectives autochtones

Pour les groupes autochtones, la décolonisation se traduit matériellement de différentes façons :