Personne alliée (pratique)

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Faire un travail d'alliance ou être allié.e, c'est...

  • « [...] perturber les espaces oppressifs en éduquant les autres sur les réalités et l’histoire des personnes marginalisées[#] ».
  • « Une pratique active, cohérente et ardue de désapprentissage et de réévaluation, dans laquelle une personne en position de privilège et de pouvoir cherche à agir en solidarité avec un groupe marginalisé[#] ».


Commencer par déconstruire

Pour commencer, tout processus pour devenir allié.e passe par le désapprentissage et le réapprentissage provenant de sources historiquement mises de côté. Reconnaître que notre éducation a été façonnée par l'idéologie dominante permet d'accepter que celle-ci soit biaisée et souvent injuste à l'égard de plusieurs groupes (par le racisme, le colonialisme, le capacitisme, le sexisme et les autres systèmes d'oppression s'y retrouvant).

Ensuite

Étant une pratique du quotidien, cet acte de soutien actif peut venir d'individus tout comme d'organisations.

  • Concrètement, au niveau des luttes autochtones, cela se traduit par l'appui des premières lignes de défense du territoire face au colonialisme présent en allant les voir en personne [#] (notamment).

Dire qu’on est un.e allié.e, ce n’est pas une bonne pratique d’allyship.

  • Cette attitude ne représente pas l'essence de ce concept qui est de mettre de l'avant les réalités des personnes autochtones, racisées, trans, en situation de handicap, etc., plutôt que notre personne.

Les actions nous changent et parlent d'elles-mêmes : nous devenons des allié.e.s sans prétendre en être. Nous préservons notre humilité, nous aidant à grandir, reconnaître et agir en fonction de nos privilèges. Puis, en supportant les luttes liées à des formes d'oppression que nous ne vivons pas, nous tissons des liens, bâtissons des relations de confiance [#] qui sont nécessaires à une société plus juste.


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